Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

.......................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
.........................................................................................

mercredi 31 août 2016

"ALBATROS" DE FABRICE MELQUIOT AU CELLIER A REIMS : NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

« Albatros »  est une pièce de théâtre de Fabrice Melquiot (Les rémois se rappellent bien sûr des textes, des pièces de Fabrice ! )  mise en scène par Natacha Bianchi et s’adressant à tous les publics dès 8  ans.
 Créé en 2011, ce bijou d’une poésie pure a besoin de vous pour reprendre vie...

 " La pièce "Albatros" renoue avec des valeurs profondes de l'enfance, pour prendre soin de notre humanité. Elle nous touche, car elle est reliée à des besoins humains universels" dit Natacha.

 Voici son message :

Notre Projet : Remettre en scène le spectacle dans la nouvelle salle de spectacle rémoise Le Cellier et profiter de sa proximité avec Paris (45 mn en TGV), pour relancer sa diffusion en région parisienne et au-delà.

Notre intention : Contribuer à la découverte de cette pièce ressourçante, de liens et d’amitié, dont la poésie rend un magnifique hommage à l'enfance, auprès du plus grand nombre et particulièrement auprès de la jeunesse.

Notre Besoin : Obtenir votre aide et votre confiance afin de réunir les fonds nécessaires à la réalisation de notre projet.

Votre soutien est décisif, que vous apportiez 10, 100 ou 1000 euros, vous avez tous une place de choix dans notre projet. N'hésitez pas à inviter vos amis à contribuer aussi et toucher ainsi le plus grand nombre possible.







"Deux enfants, Casper et Tite Pièce, 12 et 10 ans, laissés pour compte dans un monde en décomposition, où les hommes semblent vidés de leur substance, rêvent d’un ailleurs. Leur regard est lucide sur ce qui les entoure. Bien qu’ils portent les stigmates des dysfonctionnements social et familial, ils ne veulent pas ressembler aux hommes en noir qui arpentent la ville, ni reproduire le médiocre schéma parental. Dans cette grisaille généralisée, « Devenir quelqu’un » est la devise de Casper. Justement, apparaît le Génie de l’Huile de Coude, Casper se voit contraint de retrousser rapidement ses manches : il n’a que trois jours pour sauver le monde, choisir les sept « bonnes » personnes avec lesquelles le monde de demain pourra se refaire à l'issue du déluge.
Devant l'énormité de la tâche, Casper se rebelle, lui qui ne veut en aucun cas se soumettre au monde des adultes, et craignant aussi de perdre son enfance devant l'effort à fournir. Le Génie de l'Huile de Coude, pour qui Aladin est un abruti, vient indiquer que le bonheur n'arrive pas sans que l'on en soit l'artisan. Avec l'aide de son amie Tite Pièce, elle-même à l'épreuve d'un deuil, et au son des grenouilles annonciatrices du déluge, Casper va tenter d'assumer son rôle de « nouveau Noé ». Ensemble, ils croiseront dans leur aventure, « l'Homme qui court », « l'Homme qui n'a plus rien » et « la Mère de Tite Pièce » : des adultes qui sont comme des oiseaux échoués de l'existence.
Les deux héros d’Albatros nous soufflent que la résignation ne saurait venir à bout de l’œil du cœur, et ils nous donnent le sentiment que rien n’est acquis, que tout peut se faire différemment.
Fabrice Melquiot nous livre une œuvre simple et puissante. Son langage respire la légèreté de l’enfance, et des thématiques humaines profondes y sont abordées, telles que la vie et la mort, ou l’état du monde comme miroir de la capacité d'amour de l'être humain."







Différentes lectures sont prévues :

- Le 14 septembre à 19 heures au Café du Palais

 -Le 15 septembre à 19 heures et le 27 septembre à 20 heures  à l'association Recto-Verso - Natacha Bianchi sera  accompagnée par Brice Verdure et  entourée des sculptures et gravures de Marianne Dewelle et de Sandrine Kram 

 - Le 23 septembre à 19 heures à La Villa Douce

ET ALBATROS LES 16, 17 ET 18 NOVEMBRE AU CELLIER DE REIMS !!!

COMMENT AIDER CE PROJET MAGNIFIQUE ?

SUR ULULE  ICI


 LE SITE DE FABRICE

LE SITE DE L'ATELIER INTEMPORAIN

 LE SITE DU CELLIER 

( cliquer)



VOUS VOULEZ RENDRE CE RÊVE POSSIBLE, 
VOUS SOUHAITEZ DEVENIR LE  MÉCÈNE DE CE BEAU PROJET
vous pouvez pour en savoir plus téléphoner à Natacha au 06 99 29 93 29 

 (Vous pouvez bénéficier d'une déduction fiscale de 66%)

« Faut voir ce qu'il y a au bout du rêve » dit un des personnages de la pièce !

mardi 30 août 2016

JULIEN MALARDENTI


Quelques œuvres de JULIEN MALARDENTI découvert sur facebook



















Julien Malardenti est né le 02 Juillet 1974 à Angers.
Licence d'Arts plastiques en 1995 et Maîtrise d'Arts plastiques en 1996.
Nombreuses expositions en France.

Trace et imaginaire

L' imaginaire dans ma peinture se nourrit de l'expérience des matériaux et des couleurs. L'évocation de l'homme et de son environnement y sont récurrents, mais sous des aspects divers. Cette évocation passe par la représentation du corps, les "personnages..." du paysage et des objets communs, "chaise, fauteuil, pot, nature morte",... Ce ne sont pas des copies de la réalité, mais plutôt des élaborations d'images : produits du souvenir, des sensations et de l’imaginaire suscités par le réel. Le souvenir du corps et le ressenti de mon propre corps conduisent l'image dans la peinture. L'anatomie qui émerge est comme éprouvée. L'ambition est ici, de créer une image incarnée, expressive. Elle renvoie à une réalité transformée. La figure émerge dans l’acte, par le geste et la trace du geste. La déformation dont elle fait l’objet obéit à la logique de l’imaginaire et de la trace, c’est à dire que ces deux composants respectent des lois secrètes et indéchiffrables. Le changement d’échelle, le choix de ne montrer qu’un fragment, la déformation, participent à la mise à distance entre la représentation et ce à quoi elle réfère. Cet éloignement effectif peut paradoxalement conférer une présence à l’image, tout comme le travail ambivalent sur l’émergence et l’effacement d’une figure qui la situe dans un réel intouchable mais là, de la même manière, je m'attache à donner une existence physique dans la peinture, aux objets communs, de sorte qu'ils seraient des doubles improbables, énigmatiques, de la réalité.


Laboratoire organique 

La pratique de la peinture et du dessin est un travail de laboratoire où des surprises apparaissent. Elle appelle et provoque l’intuition, l’instinct, l’inconscient et nécessite de la mesure. Ce travail pictural navigue entre la figuration et la contamination de cette figuration (obtenue par la déformation). C’est le moyen qu’il met en œuvre pour échapper à l’enfermement de l’idée et de sa simple réalisation. Le paradoxe de cette figure qui oscille vers sa déflagration et sa reconstruction ne se résout que par le faire, jamais dans l’application d’un concept. Les idées naissent pendant cette résolution matérielle. Celle-ci représente un objet, un espace, un complexe organique, une présence sans nom, qui était corps, ne l’est pas encore, ou est en train de l’être.

La technique

Selon moi, la technique n'est pas une recette figée. Pour peindre, j'utilise tout ce qui me permet d'apporter de la couleur et des matériaux à un support. Je peux choisir un procédé et m'autoriser à le transgresser selon l'orientation que prend la peinture. Je rejoins sur ce point la réflexion de Francastel, selon lequel "la technique est créatrice", tout en m'efforçant de ne pas céder à une tentation courante, une forme de complaisance dans la technique et de séduction formelle. L'intérêt et le mystère de la peinture résident sans doute dans la quête (révélation ?) d'une correspondance entre ce qui est représenté et la trace de peinture elle-même. J'utilise dans ce but des dilutions à l'eau ou bien à l'essence, acrylique, huile ; j'ajoute parfois à la peinture des pigments, du charbon , de la terre, du sable. Il m'arrive aussi d'incorporer à celle-ci des tissus ou des fragments de matériaux divers. Le réel ainsi suscité entretient une relation équivoque et féconde avec la réalité. Le lavis, la plume, et le crayon sont privilégiés pour dessiner. L'interaction de la tâche liquide et de la trace graphique me semble approprié pour susciter l'imaginaire et une pensée encore inconsciente. La qualité organique du lavis et le passage du crayon gras affecté par l'humidité du papier offrent des surprises et stimulent l'improvisation. La peinture et le dessin ne sont pas pour moi la concrétisation d’une idée ou le support d’un message préétabli; c’est le lieu d’une possible émergence à la fois matérielle et spirituelle qui intègre le monde dans lequel je vis. C’est un moyen pour le penser et y participer.



LE SITE DE JULIEN

SUR ARTPULSION

( cliquer)

lundi 29 août 2016

UNE EXPOSITION D'ART BRUT A TRELAZE GROS PLANS SUR " VOUS AVEZ DIT BIZARRE BIZARRE "


VOUS AVEZ JUSQU'AU 4 SEPTEMBRE !





FRANÇOIS MONTCHATRE







JULES MOUGIN



ERNESTO LEGOYA



ANDRÉ ROBILLARD



ANTOINE RIGAL










JOËL LORAND






D'AUTRES PHOTOS 

QUELQUES ARTICLES

(cliquer)

Les anciennes écuries devenues Centre d'Art Contemporain,  proposent là une exposition à ne pas manquer !

Tous les jours de 14h30 à 19h (sauf le lundi) 
Entrée libre


dimanche 28 août 2016

"IL MEURT LENTEMENT" DE PABLO NERUDA

"IL MEURT LENTEMENT" DE PABLO NERUDA


Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!


                                                            ( Iemza)


samedi 27 août 2016

L'EGLISE DE GANAGOBIE DANS LES ALPES DE HAUTE PROVENCE


JUIN 2016 ...

"Surplombant la vallée de la Durance du haut de son plateau boisé, le monastère bénédictin Notre-Dame de Ganagobie, fondé au Xe siècle par l'évêque Jean II de Sisteron, est réputé pour ses mosaïques médiévales. Ces dernières, situées dans l'abside centrale de l'église, constituent un véritable joyau de l'art roman. Réalisées au XIIe siècle, ces remarquables mosaïques polychromes, d'influence orientale, sont ornées de motifs géométriques et d'animaux fantastiques. Autre merveille à découvrir, le magnifique portail de l'église, avec son tympan sculpté représentant le Christ en Majesté."




"La façade occidentale de l'église est la partie la plus remarquable.
Le portail est la première des splendeurs du prieuré de Gangobie que l'on peut voir lorsque
l'on entre dans l’église romane.
Sous un oculus de grand diamètre se trouve un portail monumental assez profond et établi dans l'épaisseur du mur-pignon.
Ayant subi plusieurs restauration vers le XVIe ou plus surement vers le XVIIe siècle, il se compose d'une archivolte où les voussures pleines sont associées à des voussures festonnées retombant sur des colonnettes de chaque côté, et prenant appui sur un bahut constitué de cinq socles moulurés.
Ces colonnettes sont rehaussées de chapiteaux corinthiens à feuilles d'acanthe, tous différents.
L'un représente un masque d'homme barbu, l'autre des masques de gladiateurs grimacants ;
des diablotins semblent surgir de la pierre..."








" L'église possède des mosaïques, de tradition carolingienne, mais plus certainement d'inspiration orientale, représentant des lions et des griffons. Elles ont été commandées par le prieur Bertrand, en fonction à Ganagobie dans le troisième quart du XIIe siècle. L'inscription autour de l'abside nous donne même le nom du chef de l'équipe ayant réalisé ce pavement, d'une qualité exceptionnelle et qui semble avoir quelques ressemblances avec les mosaïques découvertes - certes moins riches - dans l'ancien prieuré de Saint-André-de-Rosans, Hautes-Alpes. Chef-d'œuvre de l'art roman, les mosaïques de Ganagobie occupent la majeure partie de son sol. Elles ont été exécutées vers 1124 et couvrent une surface de 72 mètres carrés. Initialement plus étendue (82 mètres carrés), la partie centrale fut détruite pat l'écroulement de la coupole au XVIe siècle ou lors de la démolition de l'église en 1794. Le chœur de l'église du prieuré a été dégagé à la fin du XIXe siècle.
Sa dimension et sa qualité artistique en font une œuvre unique en France. Certaines réminiscences de motifs byzantins rappellent la place de la Provence dans l’Antiquité. L'ensemble évoque les tapis d'Orient bien connus dans l'Europe du XIIe siècle.
Trois couleurs : rouge (grès), blanc (marbre), noir (calcaire) et une grande variété de formes font vivre, autour de l’autel, une faune et une flore fabuleuses : créature intermédiaire entre le bœuf et l’éléphant, centaure, griffon, etc. Dans les absidioles occidentales, les mosaïques, en partie disparues, représentent des monstres réalistes et un chevalier ; dans une absidiole sud, un cadre contient un taureau à tête humaine, deux médaillons enferment une harpie et un cerf. Le même décor végétal complète ces mosaïques. D’autres animaux fantastiques ornent le deuxième transept, dont certains marqués, comme sur les textiles sassanides, d’une croix pattée noire. Le bras sud contient un Saint Georges tuant le dragon. Sur le sol, une lutte de monstres et de cavaliers.
Fin 1975, les mosaïques sont pratiquement illisibles, recouvertes d'une couche de terre, de poussière et de sels, qui, en fonction du taux d'humidité, se transforme en boue. Le tapis de mosaïque parsemé de nombreuses lacunes est désolidarisé du support, il sonne « creux ». Sous le pavement, se trouvent plusieurs types d'assises, de nature et d'épaisseur irrégulières, sur une couche de remblais et des vestiges de constructions antérieures reposant sur le rocher. Le pavement présentait deux grands types d'altérations : une altération mécanique accidentelle due à l'effondrement de la voûte à la fin du XIXe siècle ; une altération de nature physico-chimique résultant de la nature des matériaux, de la structure de la mosaïque, de la situation géographique et hydrogéologique du pavement par rapport au plateau de Ganagobie, des conditions climatiques et du micro-climat propre à l'église. La variation du taux d'humidité est le principal vecteur de ces phénomènes et l'eau, remontant par capillarité, entraînait des sels solubles."































Cette œuvre exceptionnelle passe un peu inaperçue lorsque l'on visite le magnifique prieuré de Ganagobie si célèbre pour ses fabuleuses mosaïques son cloître et son portail .
L'histoire de cette pierre sculpté est également passionnante car elle ne fut découverte qu'en 1930 dans une ferme de la région où elle servait d'auge après des vicissitudes elle ne fut restituée qu'en 1982 à Ganagobie pour être installée à l'entrée de l'église .
 Ses trois faces sont ornées de motifs archaïsant où domine une figuration très naïve d'un "orant" nu les bras levés en croix accompagné d'un arcs, tout autour se développe des décors d'arcatures et de marguerites et aussi de spirales dont une très large sur la partie centrale la plus visible .La présence d'une croix entourée de curieux motifs végétaux ne laisse pas de doute sur la marque chrétienne de cet ancien tombeau qui pourrait dater du IX éme siècle soit des tout premiers temps du monastère.
Une fois encore cette oeuvre rare est la marque des influences les plus anciennes sur l'art des premiers chrétiens"





"Depuis les destructions de la Révolution, l'église n'avait plus de vitraux, mais de simples vitres translucides qui laissaient passer la lumière du jour. Les recherches archéologiques qui ont eu lieu parallèlement aux travaux de restauration du monastère dans les années 1960 ont mis au jour de petits fragments (classés) qui ont prouvé qu'il y avait eu autrefois des vitraux très colorés.
Depuis 2006, de nouveaux vitraux ont été installés : la communauté des moines bénédictins a choisi le projet de vitraux non figuratifs proposé par le père Kim En Joong, moine dominicain coréen."




LE SITE

SUR WIKIPEDIA

UN BLOG : L'ART ROMAN

( cliquer sur les liens)

L’église est ouverte tous les jours sauf le lundi.
Toutefois, la visite ne peut être complète (accès complet a toute l’église ainsi qu’aux mosaïques qui sont situées au fond de l’église) que durant les horaires de visite. Ainsi, la visite est préférable chaque après-midi du Mardi au Dimanche inclus, entre 14h30 et 17h15. L'accès aux mosaïques est possible durant ces horaires.

Il est également possible de voir le cloître à partir de l'église, grâce à une baie vitrée qui y donne directement accès. Les autres bâtiments du monastère ne sont pas accessibles aux visites pour ne pas perturber la vie de la communauté.